Publié dans Editorial

Génial !

Publié le jeudi, 05 décembre 2024


Les collèges, pépinières d’avenir. En effet, les élèves des collèges (CEG) seront initiés à la culture entrepreneuriale. Dans le cadre d’un nouveau projet intitulé « Tanora Hihary », les jeunes dès la classe de sixième jusqu’en troisième s’imprégneront de l’arcane de l’entrepreneuriat. C’est génial !
Selon les initiateurs du « Tanora Hihary » dont en tête de liste la Première Dame Mialy Rajoelina, les élèves ayant échoué à l’examen du CEPE, à la sortie de l’éducation de base, bénéficieront aussi de la manne du projet. Dès la fleur de l’âge, les jeunes plutôt les ados auront l’opportunité de s’inculquer dans le secret de l’entrepreneuriat. Le projet novateur en symbiose avec le ministère de l’Education nationale insère au sein du programme scolaire du premier cycle (6 ème en 3 ème). Une intégration précoce et révolutionnaire dans la mesure où les collégiens auront la chance de devenir un jour des opérateurs économiques potentiels.
L’idée de débuter le projet « Tanora Hihary » à l’entame du cycle I de l’enseignement secondaire jusqu’à la fin dudit cycle relève d’un calcul bien motivé. La déperdition scolaire accuse deux points culminants à savoir à la sortie de l’éducation de base avec ou sans diplôme de CEPE. Dans le monde rural notamment dans les zones reculées, beaucoup d’élèves quittent l’école pour aller accompagner sinon aider leurs parents dans les activités agricoles ou d’élevage. C’est ici que se justifie l’importance d’offrir aux élèves les minima de l’entrepreneuriat afin qu’ils puissent monter leurs propres activités plus tard. En tout cas, après la classe de 7 ème, jeunes filles ou jeunes garçons se forment dans le tas en s’occupant de menus métiers auprès de leurs parents ou en tant qu’apprentis auprès de petits patrons sur place. Et de un.
La seconde période où l’on recense une importante  déperdition en nombre se situe à la sortie du cycle I avec ou sans diplôme de BEPC. Seule une infime partie d’élèves continue pour le second cycle, de la seconde en terminale. Arrivés en classe de troisième, les jeunes en âge de travailler ou de se … marier souvent par accident sont contraints de se débrouiller. Et de deux.
Dans tous les cas de figure, à la sortie de l’éducation de base ou après la classe de troisième, l’initiative d’inculquer le b.a.- ba de l’entrepreneuriat cadre réellement avec les besoins de ces adolescents ou de ces jeunes pour affronter les dures réalités de la vie.
La pratique de l’accompagnement des jeunes de la technique de base dans les secteurs porteurs de l’économie se fait depuis toujours dans les pays avancés. La maîtrise de la notion de base de la technique agricole, industrielle, artisanale ou autres garantit le processus de développement d’un pays.
Le projet « Tanora Hihary » contribue naturellement à l’orientation des jeunes vers les enseignements techniques pour devenir de vrais techniciens que le pays en a besoin fondamentalement.
L’itinéraire du numéro un du pays, Rajoelina Andry, doit nécessairement inspirer les jeunes. Très jeune, à moins de vingt ans, il créait déjà sa propre entreprise. La fulgurante ascension dont Rajoelina a su montrer à travers son parcours témoigne de la réussite d’un jeune battant. Si le pays dispose seulement dix Rajoelina par Province soit soixante en tout, la Grande île avancera vite.
Ndrianaivo

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  • Avenir mitigé !
    Rassurez-vous, il ne sera pas question à travers ces lignes éditoriales de nos honorables candidats bien que l’avenir de certains d’entre eux soit littéralement incertain, notre attention se focalisera sur un autre sujet : les Barea, notre équipe nationale. Les Barea « sans tête » ! Après que Rakotondrabe Romuald, alias Rôrô, a rendu son chasuble d’entraîneur, les Barea se trouvent sans coach. Après une série de défaites dont la dernière en date le 13 novembre contre la Tunisie (2-3), Rôrô a remis son tablier le soir même du match avant que les Barea rencontrent les Cœlacanthes (Comores). Sans ambages, il avouait en toute conscience des faits qu’il assumait la totalité des responsabilités.Ensuite, la balle passait entre les mains de la Fédération. Selon le règlement régissant la gestion du Sport à Madagasikara affilié au Comité olympique et à la Fédération internationale concernée, valable dans tous les pays, la charge d’enclencher…

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